Et si le bâtiment se mettait à la data : un atelier pour s’initier !!

L’acculturation à la donnée est une étape indispensable pour favoriser l’adhésion des acteurs d’un projet digital.

Retour d'expérience de l’atelier “data” technique du patrimoine réalisé chez Saint Gobain:

En quelques chiffres : 

  • 1 demi-journée

  • 30 participants (répartis en 5 groupes)

  • 10 datas techniques identifiées comme prioritaires

  • 1 cap précis sur les prochaines étapes à mener.

Les directions techniques ont pu échanger, définir ensemble quels thèmes et quels lots étaient prioritaires

Au moment où la réglementation demande de toujours mieux connaître son patrimoine (décret BACS, décret tertiaire, …), où la maîtrise des coûts d'exploitation est un enjeu fort (énergie, …), les données techniques sont un véritable levier de performance.

Avant de choisir une plateforme ou un logiciel, prenez le temps de définir vos attentes en accord avec votre stratégie et obtenez un alignement entre les différentes directions concernées (achat, exploitation, construction,...)

La stratégie de votre entreprise : élément clef !

Un projet data est un projet d’entreprise. La gestion de vos données techniques doit être au service de votre stratégie : 

  • en logement, éradiquer les notes DPE F et G

  • développer du photovoltaïque

  • s’engager sur une politique RSE ou les indicateurs ISR.

  • répondre à une réglementation

Il s’agit de projets potentiellement moyen - long terme : l’alignement avec la stratégie de l’entreprise est donc primordial pour mobiliser les ressources internes.

De la même manière, la maîtrise de la donnée technique est un facteur de contribution à la qualité de vie au travail : faciliter le partage de l’information et gagner du temps pour chercher de la donnée (sachant qu’un collaborateur passe 30% de son temps à chercher de la donnée).

Faire le distingo entre données froides et données chaudes

Le premier levier d’efficacité est sur la fiabilisation des données froides. Qu’est ce que j’ai ?

On distingue les données en 2 familles : 

  • froides : caractéristiques d’un bâtiment ou d’un composant. Par exemple: un métré, une dimension, des plans, des caractéristiques techniques,... Ces données changent rarement.

  • chaudes : données de performances ou de suivi. Par exemple : des diagnostics réglementaires, des réserves de contrôles, une consommation énergétique, les données d’objets connectés, le suivi des prestations de maintenance ou de dépannage… Ces données changent régulièrement plusieurs fois par an voir par heure

Un préalable est donc essentiel : fournir un référentiel patrimoine et un référentiel des composants techniques.

L’atelier permet d’identifier et de prioriser les données techniques. 

Initier une culture de la donnée technique et préparer la notion de gouvernance de la data technique

Cet atelier doit réunir l’ensemble des directions de votre organisation pour que chacun comprenne que chaque donnée a de la valeur pour d’autres personnes.

Chacun a un rôle à jouer pour consolider et fiabiliser.

Il y a les contributeurs et les contrôleurs. Sachant que les contributeurs peuvent aussi être des prestataires externes : bureau d’étude, entreprise de travaux (DOE), exploitant, organisme de contrôle, AMO,... Les datas sont régulièrement mises à jour : il faut organiser la captation et la mise à jour.

 

Vous voulez emmener les équipes et leur montrer le levier de performance que représente la donnée technique : organisons un atelier ensemble.

Cette première étape permet une prise de conscience et permet de mieux identifier vos besoins : données à collecter, outil digital à intégrer, compétences à développer, ...

Ces ateliers sont animés par des professionnels du bâtiment, de l’exploitation, de la réhabilitation et de la construction.

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